By Benoit Théau, Positive-rio.tv

Le document final de Rio+20 – L’avenir que nous voulons – est le résultat d’un long et difficile processus de négociation. Les réunions qui ont précédé la Conférence (PREPCOM) ont permis d’élaborer un texte, largement commenté par des acteurs de la société civile, mais dont seulement 20 % recueillait un avis unanime de l’ensemble des Etats, fin mai 2012. La dernière PREPCOM, qui s’est tenue du 13 au 15 juin à Rio, a permis de rapprocher les points de vue, mais un accord n’avait été trouvé que sur moins de 40 % du texte d’origine.

Aussi les négociateurs brésiliens ont-ils pris alors l’initiative de proposer une nouvelle version de ce texte, d’une soixantaine de pages, qui comprend 280 articles. Ce texte a été expurgé de toutes les questions qui ne recueillaient pas un avis de l’ensemble des Etats afin qu’il soit « politiquement acceptable ». Des questions cruciales, comme le financement du développement ou les modalités de transfert de technologies, n’ont pas été évoquées.